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Traité de la Volonté |
Traité de la volonté I Ici-bas,
tout est le produit d’une substance éthérée, base commune de plusieurs
phénomènes connus sous les noms impropres d’Electricité, Chaleur,
Lumière, Fluide galvanique, magnétique etc. L’universalité
de ces transmutations de cette substance constitue ce qu’on appelle
vulgairement la Matière. II Le Cerveau est le matras où l’animal transporte
ce que, suivant la force de cet appareil, chacune de ses organisations peut
absorber de cette substance, et d’où elle sort transformée en Volonté.
La Volonté est un fluide, attribut de tout être doué de Mouvement. De là les
innombrables formes qu’affecte l’animal, et qui sont les effets de sa
combinaison avec la substance. Ses instincts sont le produit des
nécessités que lui imposent les milieux où il se développe. De là ses variétés. III En
l’homme, la Volonté devient une force qui lui est propre, et qui surpasse en
intensité celle de toutes les espèces. IV Par sa constante alimentation, la Volonté tient à la substance
qu’elle retrouve dans toutes les transmutations en les pénétrant par la pensée,
qui est un produit particulier de la Volonté humaine, combinée avec les
modifications de la substance. V Du
plus ou moins de perfection de l’appareil humain, viennent les innombrables
formes qu’affecte la Pensée. VI La Volonté s’exerce par des organes vulgairement
nommés les cinq sens, qui n’en sont qu’un seul, la faculté de voir. Le tact
comme le goût, l’ouïe comme l’odorat, est une vue adaptée aux transformations
de la substance que l’homme peut saisir dans ses deux états, transformée
et non transformée. |
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